Un problème bien dessiné est déjà à moitié résolu


Avez-vous parfois l’impression d’être débordé par les événements? De bouillonner d’idées, d’envies, de projets, sans savoir par où commencer?

L’un des pères de la psychologie du bonheur, Mihaly Cszickszentmihaly, explique dans « Vivre » que le simple fait d’établir de l’ordre dans son esprit compte parmi les plus importants facteurs de bien-être. Construire une représentation structurée des événements, c’est la première étape pour ne plus les subir. Les amateurs de mind mapping, ou cartes mentales,  ont fait l’expérience de l’apaisement que procure l’action de « dessiner son problème ».  L’effet sur l’esprit est comparable à la vision d’un tourbillon de feuilles mortes soulevées par le vent, qui composent en retombant au sol un motif structuré. Les idées, les émotions mêlées qui dansaient il y a encore un instant devant nos yeux trouvent chacune leur place, et nous éprouvons un sentiment de pouvoir sur notre vie du simple fait de les contempler, ainsi ordonnées.

Comme pour beaucoup d’activités manuelles (bricolage, cuisine, …) les neurologues expliquent que ce sentiment d’apaisement et de sérénité vient de la coordination entre le cerveau et la main, qui s’établit à travers les nerfs dans le geste de dessiner. C’est vrai, mais cela ne dit pas tout.

Explorer les enjeux, mettre à la bonne place les valeurs, les objectifs et les options, poser des ressources en face des obstacles et leur donner du poids procure un sentiment d’équilibre et de clarté. En coaching, j’utilise beaucoup cette technique comme support d’un dialogue fécond, où le client s’aperçoit souvent qu’il a bien plus de prise sur la situation qu’il ne le pensait au départ.

Mais comment s’y prendre? On commence par tracer des branches autour d’un centre rayonnant, dans lequel on aura préalablement tracé un symbole ou quelques mots résumant le problème à résoudre, puis on développe, branche par branche, en affinant les détails.  Il est important de bien suivre la méthode inventée par Tony Buzan, surtout au début. En revanche, il n’st pas nécessaire de savoir dessiner : c’est à la portée de tous.

Je donne ici un aperçu d’une carte mentale réalisée suite à un entretien avec un ami qui voulait se lancer dans la peinture et ressentait le besoin d’approfondir sa motivation (la version complète et la méthode peuvent être téléchargées depuis Slideshare, Slideshare mind mapping : http://fr.slideshare.net/RobertdeQuelen1/leadership-visuel-et-mind-mapping)

Mais le plus amusant bien sûr c’est de passer à l’action!

le projet du peintre

Une réponse à “Un problème bien dessiné est déjà à moitié résolu

  1. A reblogué ceci sur BuencaRminoet a ajouté:

    Le premier souci du coach est d’aider chacun d’entre nous à retrouver du pouvoir sur sa vie. Avec les bons outils, c’est encore mieux.

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