Des racines percent le chemin
Ombragé de houx
Mettre ses pas dans d’autres pas
Nous marchons comme des loups
Nos pieds, martelant le sentier,
Le creusent et le construisent
Un pas pour recevoir
Un pour déposer
A celui qui marche en présence
Le chemin donne, le chemin prend
Domestiquer notre allure, nos pensées : le cheval en nous
Buter sur une pierre de mémoire
Tomber peut-être
Ou seulement trébucher
Devenir cette rivière humaine
Heureuse abondante et fluide
Cette rivière qui va
