Ecrivez


« Si vous êtes ici, à cette heure et en ce lieu »…

La toute première phrase de la Solitude des champs de coton, de Bernard-Marie Koltès, pourrait évoquer tout aussi bien la relation difficile entre ceux qui écrivent et leurs hypothétiques lecteurs, que celle, métaphorique, entre le dealer et son client.

Le premier ne cesse de demander à l’autre : « n’avez-vous pas un désir que je pourrais satisfaire? » et le second, dans son hésitation cruelle, se dérobe, suscitant l’amertume puis la violence du dealer dépité qui reste avec ses cadeaux sur les bras.

Il en va de même avec vous, chers lecteurs qui passez nombreux, mais sans rien dire, sans déposer ne serait-ce qu’un bref commentaire, une interrogation, un doute. 

Aimez-vous? n’aimez-vous pas? Qu’est-ce que cela vous inspire? Là n’est pas vraiment la question. Mais d’où venez-vous? de quel pays, mus par quelle curiosité, et suivant quel chemin?  Quel bon vent, quels mots vous amènent, de lien en lien, de clic en clic, voilà ce qu’on brûle de savoir.  Surfez-vous selon les hasards de la logique, de la langue ou de la géographie? Il y a là, déjà, toute une histoire, et de ces histoires-là je suis infiniment gourmand.

Alors, s’il vous plaît, écrivez, partagez, lancez vous aussi ds bouteilles à la mer. N’ayez ni peur ni honte, il n’y a que du plaisir. Avec l’été revient l’envie d’écrire, avec vous et pour vous, et surtout, qu’on s’amuse.

Et puisqu’on parle de partage, voici un lien vers un blog sympa : « What you give is yours, what you retain is lost forever » http://sansondavid.wordpress.com/

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