Cet article date d’il y a tout juste un an. Une éternité. C’était juste avant la perte irrémédiable d’un être cher et le long processus de guérison – car je ne crois pas au deuil tel qu’on le décrit, ni qu’il faille se résigner à l’absence, à la lumière, à l’espoir. Je réfléchis en ce moment sur « nos vies digitales » et ce texte me paraît plus que jamais d’actualité.
Dans nos vies secrètes
Cet article est le deux-centième de BuencaRmino. Pour fêter ça, comme septembre est le mois des transformations et des mystères, plutôt qu’une ennuyeuse auto-célébration, je vous propose un voyage dans mon train fantôme, à rebours des sagesses tièdes et des bons conseils qu’on attend d’un coach. Le thème du jour : nos vies secrètes.
Nos vies secrètes ne se racontent pas sur facebook, ne s’enregistrent pas sur FourSquare. Elles ne sont pas géolocalisées. Google ne sait rien d’elles. Nos vies secrètes sont assez drôles, mais irracontables. « Dans ma vie secrète », chante Léonard Cohen (ici), « Je souris quand je suis en colère, je triche et je mens, je fais ce que je peux, je me débrouille, mais je n’oublie jamais la frontière qui sépare le bien du mal, et j’ai soif de vérité. »
Dans nos vies secrètes, on avance à l’instinct…
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