Curieux que ce mot de Liberté ne soit jamais encore apparu sur ce site ouvert à toutes celles et tous ceux qui désirent se mettre en mouvement.
Liberté de commencer.
D’écarter les appréhensions, les doutes.
Passer à l’action.
Ne viser que le plaisir de faire, sans même savoir avec certitude si le succès sera au rendez-vous.
Goûter ce sentiment qui s’épanouit, sur le bout de la langue : un goût de quelque chose qui bouge.
Etre le moment, l’étincelle, féconder l’instant.
Choisir de donner du sens, d’apporter la lumière où il n’y avait rien.
Sentir, autour de soi, la présence de toutes celles et tous ceux qui nous encouragent: des amis, des modèles, héros imaginaires ou bien réels.
Encore Cynthia Fleury : « nul besoin pour le courageux d’espérer trouver l’instant gracieux. La volonté de le provoquer lui suffit » (La fin du courage, p.96).
Et, plus haut : « tout peut devenir occasion pour une conscience en verve capable de féconder le hasard et de le rendre opérant » (p.95).
C’est ainsi que l’on devient libre, en exerçant son pouvoir de lancer le dé sur la table, en riant – ou bien la gorge nouée d’angoisse. Lèvres tordues. Mais quand même.
Celui qui commence attire la lumière – et les obstacles.
Ils viendront, c’est certain.
C’est là que nous aurons besoin du second courage : le courage de continuer.