Saint-Clément des baleines, ile de Ré.
Un couple avec enfants remplace les canadiennes. Je descends d’un étage pour leur faire de la place et me retrouve dans une chambre apaisante, au rez-de chaussée.
Dès que les petits déboulent avec leurs jouets, leurs ballons, leurs questions qui fusent, la maison s’éveille, pétille comme une cheminée où l’on viendrait d’allumer un feu.
Tout à l’heure, on ira se baigner sur la côte sauvage. Il y a des tigres et des lions échappés d’un cirque, et puis des bigorneaux géants qui se nourrissent de doigts de pieds d’enfants.
Dans les marais, il y a des ânes au pelage noir et des ombres géantes à la tombée du jour.
« Trouve-moi », dit la lumière en courant sur les murs. Elle s’arrête un instant sur un volet, caresse une rose trémière, je la cueille.