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Rire avec Plonk et Replonk


Soif de couleurs, envie de rire. La météo nous annonce moins quinze degrés pour vendredi, un temps à ne pas mettre une famille de cosmonautes dehors pour paraphraser la (célèbre?) cartes postale de Plonk & Replonk. Leur « percement de l’Arc de Triomphe par le Baron Haussmann » signalé par le blogger Jean-Louis Foucart écrase de toute son absurdité les discours distillés depuis Davos, face (mal) cachée de la Suisse. Le rire, surtout lorsqu’il est bienveillant, est un grand facteur de résilience, et pour l’équilibre il y a bien sûr la Balance bretonne.

Envie d’azur et de nuages flottant haut dans le ciel, envie d’aller voir aux Philippines si le ciel est toujours aussi bleu vu depuis le fond de la mer, si les corps cosmiques tournent toujours plus vite au-dessus de nos têtes et sur la plage de Boracai, envie de goûter des mangues éclatantes et des sourires complices.

Envie d’épouser l’énergie de ce monde qui vient, parfois sans doute un peu trop vite. Ah va pour le vertige!

Lola en DVD


Lola, le film de Brilante Mendoza sur les deux grand-mères Philippines aux destins croisés, vient de sortir en DVD. On en parle sur Discobus, un extrait :

« Amateur de voyages ? Alors, il vous suffit de regarder les films de Brillante Mendoza, réalisateur philippin, et vous serez au cœur de Manille avec les Philippins, ce qu’aucun tour-opérateur ne pourra vous proposer.
Lola (qui signifie ‘grand-mère’ en tagalog) est un film qui tient davantage du documentaire que de la fiction. C’est l’histoire de deux grands-mères. La première met tout en œuvre pour donner une sépulture à son petit-fils tué par un voleur de gsm. La seconde est la grand-mère du meurtrier et se bat pour le faire sortir de prison avant son procès. (…). Ici, dans « Lola », c’est l’émotion, la retenue, la dignité.

A voir aussi : John-John, la dernière journée d’un enfant dans son « foster home » avant d’être adopté par un couple d’américains. J’aime beaucoup la manière respectueuse de filmer cette famille pleine de dignité : le père travaille, le fils va au collège, chacun s’occupe et fait de son mieux. Mendoza casse les clichés pauvreté = drogue, alcoolisme, déchéance. En attendant la sortie à Cannes de son dernier, Captured, avec Isabelle Huppert. Et puisqu’il n’y a pas que des bidonvilles dans ce pays, voir aussi Limbunan de Gutierrez Mangansakan, qui se passe en milieu rural.

Et ne pas oublier aussi « L’éveil de Maximo Oliveros« , d’Auraeus Solito, un film plein de fraîcheur qui avait enchanté les cinéphiles en 2008.

coaching en couleurs


Lorsque je me suis lancé dans ce blog, je n’imaginais pas combien deux de mes centres d’intérêt principaux, le coaching et la couleur, finiraient par s’entremêler en un thème riche et puissant, par la voie de la PNL.

Sur la couleur, je recommande fortement la lecture de Michel Pastoureau, dont le tout dernier : les couleurs de nos souvenirs, m’enchante.

Je cite ici un extrait de l’article que lui consacre l’Express :

« C’est toutefois par un souvenir relatif à l’auteur de Nadja que s’ouvre son dernier livre : « Un homme plus âgé que mon père, pourvu d’une énorme tête et vêtu d’un gilet jaune. » Et l’historien de remarquer qu’il ne peut vérifier, les photos de l’époque étant en noir et blanc, la fidélité de sa mémoire d’enfant. « Au fond, peu importe, conclut-il. André Breton restera toujours dans mes souvenirs associé à une certaine nuance de la couleur jaune, et, avec lui, l’ensemble du mouvement surréaliste. » C’est là un des fils conducteurs de ses recherches : il y a un arbitraire de la signification des couleurs parce que, en elles-mêmes, elles n’en ont aucune.  »

La PNL nous apprend à découvrir le lien entre les images que l’on crée en imagination et le ressenti, ancré dans le souvenir et dans le corps. Cette pratique m’a tout de suite parlé. Dès le premier jour, je me suis souvenu d’un soir où, rentrant de l’atelier de modèle Aracanthe, j’ai commencé à retravailler des pastels. Une joie profonde m’envahissait, différente de la satisfaction que l’on peut éprouver dans le geste de dessiner : c’était bien la couleur, le fait de poser la couleur, qui m’emplissait d’une telle joie. J’aurais éprouvé la même à repeindre un mur ou n’importe quelle surface. Le plaisir de la couleur pure, indépendamment de la forme.

Et voilà pourquoi je m’étonne que l’on évoque si peu la place de la couleur dans l’oeuvre de Jean-Michel Basquiat. Nous en avons reparlé avec Alain Cayrol. Aujourd’hui, et de plus en plus, je crois que c’est la puissance émotionnelle de la couleur qui suscite une indicible frayeur chez nos grands rationnels tenants de l’Art Contemporain, et je fais le pari d’un nouveau cycle, où la couleur nous reviendra par le sud.

Le coaching nous enseigne à nous connecter avec toutes les provinces de l’âme. Chacune a sa couleur, sa vibration, son rythme particulier. il ne tient qu’à nous de les accueillir avec bienveillance et curiosité.

Osez! Le voyage en vaut la peine.

Spot Philippines


Explosive énergie  du Sud
Surfant sur le code et l’image
Pour les kids un spot idéal
Dramang drama, fashionista!


Frères humains que rien n’efface
Au matin quand revient la vie
C’est votre sourire à mes lèvres
L’hiver à s’en mordre les doigts

Contre-plongée vers la surface
Dans un nuage effervescent
De bulles, remonter, comme on naît,
Vers le soleil des Philippines