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Les Expert(s) à Belleville


 

1. Petits croquis entre amis : dessiner, modeler, moduler, trait qui se cherche

 

 

 

 

 

2. Modèle vif, les dessinateurs n’en mènent pas large non plus

 

 

 

 

 

 

3. Saison ludique : modulato cantabile, dit-elle à ma main malhabile. Dessiné au doigt dans de la confiture de mûre par des lutins espiègles

 

 

 

 

 

4. Mes voeux pour vous : rose doux, jaune astringent, vert citron, parme et lilas, des bruns chauds, des rouge pulpeux, sur vrai carton cette année, l’esprit de noël cannelle

 

 

 

 

 

6. L’amour indésirable, aplati, rejeté dans les marges, enfant prodigue noyé dans la guimauve ou comment s’en débarrasser?

 

 

 

 

 

7. L’esprit de noël? Un attrape-Google? La nostalgie des douceurs ouatées, les yeux qui craquent.

 

 

 

 

 

 

 

 

8. On pourra toujours se jouer « les experts à Belleville », moduler l’écriture ce serait, quoi? Travailler l’histoire, le récit? Matière vive, le vivant pour modèle. Cadavres exquis, recomposés, traquer les signaux faibles, une quinte de toux suspecte, une oreille collée sur les omoplates, veuillez tousser, allons! Toussez vous dis-je, ou comment dessiner vous transforme l’oreille, et ce menton qui fuse en triangle vers le ciel, insolent!

Apprentissage ou la main qui gratte


En coaching, on nous apprend que si nous ne sommes pas nécessairement responsables de ce qui nous arrive, nous pouvons choisir la manière dont nous y réagissons. Ce que nous percevons comme des échecs, même les plus amers, ceux qui râpent, ceux qui nous font des noeuds à l’estomac, tout est occasion d’apprentissage. Nous pouvons toujours en tirer un enseignement et la résolution de faire mieux la prochaine fois, avec les éléments dont nous disposons.

Dans le dessin, un trait raté ne se rattrape pas, mais on peut toujours s’engager à s’entraîner, pratiquer encore plus assidûment pour améliorer sa coordination oeil-main. Il est rare que les résultats ne suivent pas.

A l’atelier de modèle vif Aracanthe, on se regarde parfois, après la séance, un sourire en coin, on hausse les épaules, et puis la parole s’ouvre : on n’est pas là pour la performance, pas forcément pour le plaisir, mais pour avancer.

Bien sûr on peut aussi se mordre les doigts, crier sa frustration, déchirer le papier, se rouler dans la poussière de fusain, si ça fait du bien …