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Anges ou robots : les secrets de la performance durable


Les sportifs de haut niveau se réjouissent à la perspective d’affronter un adversaire au meilleur de sa forme.  Aiguillonnés par ce défi, ils élaborent un programme rigoureux des semaines avant le match, s’entraînent physiquement et mentalement,  soignent leur régime alimentaire, visualisent et répètent à l’infini  le moindre de leurs gestes.

De même, les musiciens de concert ou les créateurs de start-ups appelés à « plancher »  face aux Business Angels  recherchent et savent maintenir un niveau de concentration exceptionnel. L’enjeu, pour eux comme pour tout porteur de projet, c’est de garder le cap et la motivation sur la durée. Lire la suite

La démarche AVARAP


La démarche AVARAP, concue pour aider des cadres en transition, rejoint celle du coaching. Dans les deux cas, l’objectif est d’aider les personnes à se prendre en charge et réussir leur projet professionnel ou leur projet de vie. Dans le cadre de l’AVARAP, les ingrédients de la réussite sont la méthode, la discipline individuelle et collective ainsi que la solidarité du groupe. En coaching, ce sont les techniques utilisées par le coach et sa capacité à créer du lien pour encourager le client, l’aider à y voir plus clair. Ce blog est né dans le cadre d’une telle démarche,  journal de bord où consigner les réflexions liées aux diverses étapes de la méthode AVARAP :  miroir et préparation à l’ADT, un atelier au cours duquel les « compagnons d’AVARAP » proposent le plus grand nombre possible de pistes, notées sur des post-it, afin d’ouvrir largement l’éventail. (Du post-it comme fil rouge d’Ariane pour sortir du labyrinthe de nos vies professionnelles compliquées?)

La finalité de l’exercice est de prendre une décision, de choisir une voie et de fournir matière à inspiration pour les autres membres du groupe. Par souci d’efficacité, il est important de n’éluder aucun des doutes qui peuvent surgir à propos d’un projet, dans le but de les examiner avec réalisme et de les réfuter avec la plus grande résolution.

Mais pour réussir, pour tenir la distance, il est important de soigner son équilibre de vie, prendre le temps de méditer, de se former, d’aimer la vie. Extrait du blog de Jacques Attali, dans l’Express : « Les vacances devraient permettre de s’adapter aux révolutions qui approchent. Dans les quelques semaines qui nous séparent encore de cette rentrée de tous les dangers, le mieux est encore, pour chacun, de retrouver des forces, de rire, de se reposer, d’écouter de la musique, de tisser des liens avec les autres et de réfléchir à son destin dans ce monde de plus en plus difficile.  (…) Réfléchir à la façon de s’y préparer suppose bien des mutations mentales et logistiques. Qui a vraiment réfléchi au meilleur usage qu’il peut faire, pour lui et pour les siens, des années qu’il lui reste à vivre? Qui a vraiment conscience de la dictature du mouvement qui approche? Qui se prépare à être au mieux de lui-même, formé, en éveil, mobile, à l’écoute des menaces et des attentions des autres? Qui pense vraiment à devenir lui-même, c’est-à-dire à ne pas rester ce que les autres décident pour soi? »

Ce journal participe d’une telle démarche de préparation, et c’est plus facile, ou moins difficile, ensemble que seul.

Un nom de commando (3/3)


Oser : la route appelle l’audace. Courir avec vous, tenir ce journal de l’été, dédicace et complicité.

Pari en voie d’être gagné. Les Réalisations Probantes s’accumulent comme autant d’armes cachées sous les rochers, pouvoirs secrets à conquérir, talismans. Cette maison même invite à rêver plus grand, plus fort. Sur la bande-son, dans l’Ipod, Nina Simone chante : « I did it my way ».

 

I did it my way

 

Un nom de commando (1/3)


Pensées Avarapiennes : persévérer pour réussir. Le travail manuel comme préparation, remise en forme : entretenir la motivation, relever un défi, pour le jeu, pour le sport.

Gratter, poncer, rêver à la couleur future, préparer la rentrée en canalisant toute cette énergie qui ne cesse d’affluer depuis quelques mois.

S’acharner à entretenir une vieille maison comme celle-ci, c’est mener un combat perdu d’avance contre le temps.  Rien à gagner si ce n’est de pouvoir se dire, comme un coureur : je l’ai fait.

Les sportifs et les coachs savent trouver la motivation dans la pratique régulière d’un effort qui finit, comme pour l’écriture, par devenir un plaisir attendu, recherché. La Discipline est alors joyeuse. L’intensité des sensations, même dans la douleur, justifie de courir encore un kilomètre, un de plus, et puis encore un autre. Courir, c’est aussi méditer. Je ne pense pas : je suis. Plus d’appréhensions, plus de doutes. Le temps s’ouvre sur un vaste éventail de possibilités : bonjour souplesse !

(jeudi 28)

Un été dans la Sarthe ou mes deux égéries


La Sarthe est délicieusement calme, en été, mais le projet de ce blog n’est pas d’en vanter les charmes bucoliques. On est là pour expérimenter, pour relever un défi d’écriture, au jour le jour, et pour garder le contact avec les amis dispersés aux quatre coins de la France pour quelques semaines.

Afin de pimenter mon journal avarapien, cet été, comme les grandes marques, j’ai donc voulu m’offrir les services d’une égérie.

Il faut avouer qu’ « un été dans la Sarthe », pour booster l’audience, on fait mieux. Or, ne pouvant me résoudre à trancher entre la brune et la blonde finalistes du concours organisé spécialement à cet effet, j’ai retenu les deux starlettes, nommées Souplesse et Discipline. Deux fortes personnalités, sûres de leur talent, légèrement cabotines et parfaitement égocentriques. Aussi différentes l’une de l’autre que les Variations Goldberg de Lady Gaga.

Sévère et juste, à ma droite, regard profond, mèches brunes, la Discipline avec l’aide de laquelle j’entends préparer la rentrée dans des conditions optimales. Le programme est chargé : apprentissage de WordPress pour mon blog, sport, méditation, bricolage, écriture. Le bricolage, c’est une cuisine entière à rénover : tomettes anciennes dont il va falloir retrouver l’éclat sous le vernis, la crasse et parfois même un voile de ciment, un énorme placard à repeindre après avoir décapé six couches de peinture sous l’œil suspicieux des Monuments Historiques et celui, dubitatif, de ma famille.  Le programme n’a pas été choisi au hasard. Comme dans un jeu vidéo, chacune des épreuves doit me permettre d’acquérir une arme, un pouvoir, ou de lever un obstacle à ma quête.

Avec la Discipline pour coach, je suis sûr d’arriver fin prêt pour passer le grand oral de l’ADT, sauf que, justement … blonde, espiègle, ondoyante et gironde, à ma gauche, la Souplesse, qui met du rouge cerise au sourire de l’Etre en cette fin juillet. « Lâche-toi donc un peu », me susurre cette enjôleuse. « Après tous tes efforts cette année, tu l’as bien mérité ! » Bien sûr, elle n’a pas tort, mais les journées sont moins élastiques que ma volonté.

Comment choisir entre elles ? Tout mon plaisir consiste à maintenir l’équilibre entre leurs exigences, à différer la satisfaction des désirs de l’une pour mieux tenir l’autre en respect, dans un suspense qui pourrait bien durer jusqu’en septembre.

Un été dans la Sarthe


Samedi 24 juillet : Journal Avarapien

Si vous lisez ceci, mes chers compagnons d’AVARAP, c’est que j’ai déjà gagné deux paris : le premier, qui est de vaincre ma réticence à écrire et d’envoyer ce journal de l’été 2010 que je vous dédie, et le second, qui est un pari sur votre curiosité. Vous avez cliqué, l’envie de lire a pris le dessus sur la langueur estivale, alors décapsulons ensemble cette première livraison, et que ça pétille !

Ce journal, je m’engage à le tenir pendant les quelques semaines que nous passerons sans nous voir. Jusqu’à notre prochaine réunion, fin août, je m’imposerai la discipline d’écrire tous les jours, ne serait-ce que trois lignes.

Journal avarapien ? Nous sommes tous en vacances, et nous les avons bien méritées, alors pourquoi m’imposer cette corvée de l’écriture quotidienne ? Et pourquoi pas des devoirs de vacances, tant qu’on y est ? « Allez, fini la partie de pétanque, c’est l’heure de rédiger vos Réalisations Probantes ».  Ou bien : « après la plage, n’oubliez-pas de préparer vos Miroirs ». Les vacances, est-ce que ça n’est pas fait pour tout oublier, et particulièrement tout ce qui relie à l’univers professionnel ? Quid du Droit à la Torpeur ? Sauf que la démarche AVARAP, justement, c’est une horloge dont les petites roues ne cessent de tourner, même pendant les vacances, au bord de la plage, à la montagne ou, dans mon cas, au plus profond de la Sarthe. Entendez-vous ce petit grésillement sournois ? Pendant l’été, les doutes reprennent leur travail de sape, avec l’appétit d’une colonie de termites. Les désirs et les peurs continuent leur guerre souterraine, tandis que la réflexion commencée au mois de juin chemine, par des sentiers sinueux, ombragés, furtifs. Si j’entreprends de tenir ce journal, c’est précisément parce que l’appréhension de l’écriture est l’un des obstacles que j’entends affronter. Disons que nous jouons à cache-cache, elle et moi, depuis longtemps. Qui, parmi nous, n’a jamais été touché par l’ombre du doute ? Qui peut dire : « mon pied ne connaît pas le poids de ce boulet »? Je vous confie les miens, non par souci d’épanchement, mais par jeu, par défi, et puis par plaisir. Espérons qu’il sera réciproque.

Oser


Dédicace

Ce blog s’inscrit dans la continuité du travail de réflexion sur la transition professionnelle mené au sein du groupe AVARAP « Monday After ».  Tourné vers l’action et la réflexion positive, dans le but de préparer la rentrée, il est dédié à ma famille, à mes amis et à mes compagnons de lAVARAP, ainsi qu’à mes anges des deux mondes. De manière plus large, il s’adresse à toutes celles et tous ceux qui s’engagement ou souhaitent s’engager dans une vie plus colorée, plus intense, hors des chemins balisés.

J’aimerais les encourager par le récit de cette expérience à suivre leur désir et travailler selon leurs convictions. J’aimerais, avec leur aide, faire de ce blog un lieu de partage où l’on s’entraîne ensemble à confronter le doute et trouver les chemins du courage. D’avance je les remercie pour leurs commentaires, leurs témoignages ou tout simplement pour leur curiosité.

Il y a tellement de raisons de ne pas faire. Je vous propose d’oser.

A toutes et à tous je souhaite bonne lecture, et surtout bonne route : buen camino, avec un R.